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La Golden Globe Race 2018 : un an avant le départ de Plymouth

Le capitaine indien Abhilash Tomy va concourir sur une réplique du Suhaili de Sir Robin Knox-Johnston. Le voilier est en rénovation au chantier Aquarius de Goa. Crédit photo : Abhilash Tomy / PPL Photo Agency / GGR.

Dans un an, près de 30 navigateurs partiront de Plymouth UK pour recréer l’histoire au départ d’un tour du monde en solitaire à bord de petits voiliers traditionnels à quilles longues en utilisant uniquement des cartes en papier, un sextant et un chronomètre pour naviguer. La course marque le 50e anniversaire de la course originale du Golden Globe du Sunday Times et l’exploit remarquable de Sir Robin Knox-Johnston qui devint le premier marin à accomplir un tour du monde à la voile en solitaire et sans escale.

Cinquante ans après la course originale, où seul l’un des neuf marins réussi à aller au bout, les drames auxquels sont confrontés les concurrents au cours de leurs essais qualificatifs de 2 000 milles montrent que le défi reste tout aussi important.

Six mois après le chavirage du concurrent australien Shane Freeman à 600 milles du Cap Horn, le Français Loïc Lepage a perdu son canot de sauvetage lorsqu’il a été arraché du pont et emporté par les flots lors de ses essais qualificatifs de navigation de 2 000 milles. Ce fût un moment à couper le souffle, mais après être retourné en France pour remplacer le canot, et revoir sa position et ses fixations, il a décidé de reprendre la mer en solitaire vers les Açores.

Le canot de sauvetage de Freeman, fixé d’une manière similaire sur le pont, a également été endommagé, et l’Australien a aussi perdu l’utilisation de son régulateur d’allure lorsque le bout relié à une dérive s’est emmêlée autour de la lame.

Le skipper américain Istvan Kopar espère compléter à temps la restauration de son Tradewind 35 Puffin pour naviguer sur l’Atlantique vers le Royaume-Uni. Crédit photo : Istvan Koper / Golden Globe Race / PPL.

Le Français Lionel Regnier, a déjà effectué 23 traversées transatlantiques et ne s’est jamais retiré d’une course jusqu’ici. Il a également subi une panne d’auto-pilote à bord de son Rustler 36, One and All, lors de la course transatlantique de l’OSTAR, de Plymouth à Newport, touché par des vents forts cette année. Les dégâts l’ont contraint à une retraite anticipée et de longues heures à barrer jusqu’en France. De tous les bords, Lionel a vécu une période effrénée, et après une semaine de réflexion, a décidé de se retirer de la GGR, de vendre son bateau et de consacrer ses énergies à soutenir son compatriote Jean-Luc Van Den Heede.

Jean-Luc Van den Heede (72) naviguant sur son Rustler 36 MATMUT. Le Français a déjà accompli 5 tours du monde et est l’un des favoris pour remporter la Golden Globe Race 2018. Crédit photo : Alain Zimeray / Golden Globe Race / PPL.

Aussi, il y a quelques jours, le concurrent palestinien américain Nabil Amra nous a raconté les périples qu’il a vécu à bord de son Contessa 32 lors de son voyage dans l’Atlantique pour obtenir ses 8000 milles de qualification. « Ce fût un périple beaucoup plus difficile que prévu, mais cela n’a pas suffit à me détourner de la GGR. Je suis toujours bien présent. J’ai eu un incident comme Shane Freeman avec mon autopilote… Ensuite, j’ai dû parcourir les 550 derniers milles à la barre, avec un cockpit et des vêtements trempés, des aliments avariés, plus de chauffage ni de pilote automatique. C’était un véritable test d’endurance mentale et physique. J’essaye maintenant de récupérer mon téléphone et mon appareil photo, endommagés par les conditions, pour obtenir quelques images et monter une courte vidéo du voyage. » Le choix du voilier d’Amra pour la Golden Globe Race, est un Biscay 36, actuellement réaménagé au chantier naval de Falmouth, en Cornouailles et, avec cette expérience, il est susceptible d’exiger des modifications supplémentaires.

Et une pensée pour Nérée Cornuz, le Suisse / Italien de 27 ans, naviguant actuellement sur son Lello 34 en solitaire depuis Cap Town, qui a dû faire face à un gréement brisé et des problèmes avec son régulateur d’allure fait main, en faisant route vers la Méditerranée.

Don McIntyre, fondateur de la course, dit de ces drames. « Ces événements ont tiré la sonnette d’alarme chez les concurrents. Le GGR 2018 n’est pas plus une promenade dans un parc que l’événement original en 1968. Ce sera une course d’attrition, mettant à l’épreuve même le plus affûté et le mieux préparé. Les systèmes de direction automatique, régulateurs d’allures, sont bien meilleurs qu’ils ne l’étaient, mais sont encore vulnérables aux dommages, et ceux qui ne transportent pas de pièces de rechange seront susceptibles d’être en difficultés rapidement. Les canots de sauvetage arrimés sur les parties exposées du pont se sont également révélés risqués, et certains capitaines adaptent maintenant des casiers dans leur cockpit pour mieux les protéger, tout en étant prêts à être utilisés instantanément. Les skippers testent chaque parties de leurs bateaux afin de réévaluer les pièces qui pourraient se briser et planifier les réparations possibles lorsque les conditions seront au pire. »

Skippers… Il est temps de choisir vos armes

Aujourd’hui, un an avant le début de la GGR, les skippers doivent désigner les bateaux sur lesquels ils navigueront. Juste avant la date limite, le participant britannique Robin Davie, un vétéran du BOC Challenge, et la tourdumondiste brésilienne Izabel Pimentel, viennent tous deux d’acheter un voilier Rustler 36, portant l’effectif de ces bateaux construits à Falmouth, au nombre de six.

La britannique Susie Goodall, qui a également un Rustler 36, vient de terminer une double traversée de l’Atlantique et se dirige vers Falmouth pour la préparation finale avant la course.

Le skipper irlandais Gregor McGuckin participera à la course avec le voilier Biscaye 36. Crédit photo : Gregor McGuckin / Golden Globe Race / PPL.

L’Irlandais Gregor McGuckin et le français Arsène Ledertheil ont chacun acheté des voiliers de type Biscay 36, ce qui en fait la deuxième classe la plus représentée parmi la flotte de la course, au nombre de quatre.

Le skipper français Patrick Phélipon prépare son ketch Endurance 35 à Pise, en Italie. Crédit photo : FABIO TACCOLA / Golden Globe Race / PPL.

Le russe Igor Zaretsky a sélectionné et trouvé un Belliure Endurance 35 pour son voyage, rejoignant le britannique Ian Reid et le français Patrick Phélipon dans cette classe de trois bateaux.

Sélection des voiliers

  •        Rustler 36 (6)
  •        Biscay 36 (4)
  •        Lello 34 (3)
  •        Belliure Endurance 35 (3)
  •        Suhaili ERIC design replica (2)
  •        Ta Shing Baba 35 (2)
  •        Tradewind 35 (2)
  •        Nicholson 32 Mk 10 (1)
  •        OE 32 (1)
  •        Benello Gaia 36 (1)

Deux nouveaux concurrents :

Tapio Lehtinen (59 ans) d’Helsinki, en Finlande, est un marin de longue date qui a débuté par l’Optimist à l’âge de 6 ans. Actuellement Commodore du Yacht Club Helsingfors Segelsällskap (HSS), son expérience s’étend des Lasers, au 4’70, et des 29 pieds, des bateaux à quille, aux voiliers de course au large, y compris une carrière en Racing longue de trois décennies dans son classique 6 mètres May Be IV. Il a participé à la Coupe mondiale Whitbread en 1981/82 à bord de Skopbank de Finlande. Il a remporté la course Round Britain and Ireland en 1985, et la 2STAR Transatlantique en 1968. Sans oublier, la course des Bermudes de 2014.

Tapio fera campagne avec son Benello Gaia 36, de Sparkman Stevens,  précurseur du Nautor Swan 36, sur lequel il navigue actuellement de la Méditerranée vers la Finlande pour être rénové pour la course par le Nordic Refit Center à Kolpi, en Finlande. Une fois que ce travail sera achevé à l’automne, Tapio envisage de naviguer vers le sud de la France, puis de se lancer dans ses essais de qualification de 2 000 milles marins.

Il dit de la course à venir: « Je participe parce que j’aime naviguer, j’aime être en mer. J’accepte les défis, mais je ne suis pas un preneur de risque. J’ai le mérite de bien me préparer et de naviguer avec un bon sens marin. Je suis compétitif, mais je me rends compte que pour réussir dans cette course, je dois d’abord la terminer. »

Le commandant Abhilash Tomy, (38 ans) de Mumbai, est l’un des marins les plus en vue de l’Inde et a reçu une des cinq invitations spéciales pour rejoindre la GGR. Officier de service dans la marine indienne, il a eu l’avantage, tout comme la légende française Eric Tabarly, de passer une grande partie de sa carrière à naviguer pour son pays. Abhilash a parcouru plus de 52 000 milles sous les voiles de la Marine, y compris un tour du monde sans escale au départ de Mumbai en 2012/13. Il a également représenté l’Inde lors de la course de Cape Town à Rio en 2011, de la course espagnole Copa del Rey en 2014, et de la Korea Cup deux années de suite.

Sir Robin Knox-Johnston a rencontré Abhilash Tomy (à gauche) et Dilip Donde (à droite) deux des marins les plus connus de l’Inde, lors d’une récente visite en Inde pour découvrir la réplique du Suhaili en cours de construction pour la GGR 2018. Crédit photo : Abhilash Tomy / PPL Photo Agency / GGR.

Pour commémorer l’héritage de l’Inde dans la construction des célèbres voiliers dans le passé (en mémoire aux Suhaili et Lively Lady) Abhilash va concourir sur une réplique du voilier de Sir Robin Knox-Johnston, vainqueur de l’édition originale. Les travaux ont commencé au chantier naval Aquarius, à Goa, en 2016, mais pas avec l’équipement rudimentaire, la foreuse et la scie à main qui avaient façonné Suhaili dans un chantier naval à Bombay cinq décennies auparavant. Avec cette fois ci, la dernière conception de CAO et les machines de coupe CNC pour produire une réplique beaucoup plus légère en composite époxy bois. Le bateau est maintenant au stade de la peinture, et la mise à l’eau est prévue pour la fin du mois de juillet.

Cdt. Tomy a l’intention de compléter ses tests d’essai en parcourant 4 500 milles de l’Inde à Cape Town, d’où le voilier sera expédié vers Plymouth pour le début de la GGR en juin 2018. Il dit du défi à venir : « Cet événement recrée de la manière la plus proche possible, la magie de la course originale. L’accent n’est pas mis sur la technologie et sa gestion, mais sur la navigation maritime et l’expérience directe de la mer. Cette philosophie est conforme à mon point de vue sur le fait que beaucoup peut être accompli avec très peu. »

LISTE D’INSCRIPTION – 4 PLACES TOUJOURS VACANTES

Au cours de l’hiver dernier, nous avons vu certains des Inscrits Provisoires inévitablement abandonner, mais leurs places ont été rapidement occupées par ceux de la Liste d’Attente. Cela nous laisse une liste solide de 26 concurrents, y compris de nouveaux noms, Tapio Lehtinen de Finlande, le Commandant Abhilash Tomy d’Inde, Izabel Pimentel du Brésil, Mark Slats des Pays-Bas et Mike Smith d’Australie.

Cela laisse aussi l’opportunité à quatre autres marins de réaliser le rêve d’une vie, celui de naviguer autour du monde. « La course est limitée à 30 participants, et comme nous avons reçu plus de 150 demandes d’inscription, je ne doute pas qu’il ne faudra pas bien longtemps avant que notre liste soit à nouveau complète », déclare Don McIntyre, président de la GGR.

 Pour plus de détails, rendez-vous sur  www.goldengloberace.com/the-rules/.

La Course en chiffres

  •       La course : 30,000 milles avec 4 portes de passage.
  •       26 concurrents (nombre d’inscrits maximum : 30)
  •       Les Compétiteurs représentant 14 pays : Amérique (3), Australie (3), Brésil (2), Royaume-Uni (3), Estonie (1), Finlande (1), France (6), Irlande (1), Inde (1), Pays-Bas (1), Norvège (1), Palestine (1), Russie (1) et Suisse (1).
  •       Le concurrent le plus âgé : 72 ans : Jean-Luc van den Heede (FR).
  •       Les plus jeunes concurrents : 27 ans: Roy Hubbard (USA), Susie Goodall (GBR) et NéréeCornuz (Italie / Suisse).

LE PROGRAMME DU LANCEMENT

Jeudi 14 juin 2018 : Le Défilé des Voiliers, et du Suhaili, à Falmouth, pour commémorer le 50e anniversaire du départ de Falmouth de Sir Robin Knox-Johnston à bord de son voilier de 32 pieds, le Suhaili. Les 30 skippers qui disputeront la course de 2018 rejoindront des centaines d’autres voiliers dans la baie de Falmouth, avec un hommage spécial rendu devant Sir Robin. D’autres voiliers historiques se joindront à la flotte commémorative, notamment le fameux Gipsy Moth IV de Sir Francis Chichester, et le Lively Lady de Sir Alec Rose. Il y aura aussi une réplique du voilier de Sir Chay Blyth, Dytiscus III, et le Joshua, sur lequel le Français Bernard Moitessier a navigué dans l’édition originale de la course du Sunday Times.

En cette soirée, le Club de voile Royal de Cornwall organisera un dîner de gala « spécial Suhaili » lors duquel Sir Robin sera l’invité d’honneur.

Vendredi 15 juin 2018: La Course de bienfaisance, le Challenge SITRAN, de Falmouth à Plymouth.

Samedi 16 juin 2018: Le Village de la GGR ouvrira ses portes à la Marina Queen Anne’s Battery (QAB) à Plymouth avec le défilé de la flotte historique mené par le Suhaili de Sir Robin Knox-Johnston, suivi du Joshua, de Dytiscus III, Lively Lady et Gipsy Moth IV. L’accès au Village de la course sera gratuit et les attractions seront ouvertes aux visiteurs du 16 juin jusqu’au départ, le samedi 30 juin 2018.

Samedi 30 Juin 2018: Départ de la Golden Globe Race 2018 de Plymouth.


Les origines de la Golden Globe Race – Retour à l’âge d’or de la voile en solitaire

Comme l’édition originale du Sunday Times, la course du Golden Globe 2018 est très simple. Un départ d’Angleterre le 16 Juin 2018, pour réaliser un tour du monde à la Voile en solitaire, sans escale, via les cinq grands capes et un retour jusqu’en Angleterre. Les participants sont limités à naviguer sur des voiliers similaires à celui utilisé par Sir Robin lors de cette première course. Cela signifie qu’ils vont devoir naviguer avec les équipements de l’époque, sans technologie moderne, ni  bénéficier d’aides à la navigation par satellite. Les concurrents doivent naviguer sur des bateaux  de 32 à 36 pieds (9,75 m – 10,97 m) conçus avant 1988, et possédant une quille longue avec un gouvernail attaché à cette quille. Ces voiliers sont de construction robuste et solide, et de conception semblable au bateau de 32 pieds de Sir Robin, le Suhaili.

À l’inverse du monde actuel professionnel de la compétition nautique de haut niveau, cette édition nous fait remonter vers une époque connue comme l’âge d’or de la Voile en solitaire. Suhaili était un robuste voilier de 32 pieds, avec un double ketch, basé sur une conception de William Atkins ERIC. De construction solide, en teck, il n’était pas équipé d’ordinateurs, de GPS, de téléphone par satellite, ni de dessalinisateur. Robin a répondu au défi sans aide extérieure, ni prévisions météorologiques du monde moderne. Il avait seulement un chronomètre marin et un barographe pour faire face au monde, seul, et récupérer l’eau de pluie pour survivre. Mais il était celui qui ne faisait qu’un avec l’océan, capable de contempler et d’absorber tout ce que ce voyage épique avait à offrir.

Cette édition de la Golden Globe Race est une célébration de l’anniversaire de l’événement original, en l’honneur du vainqueur, de son bateau et de ce premier exploit mondial. Les concurrents de cette course navigueront sur des bateaux simples en utilisant un équipement de base, pour garantir une forte expérience personnelle. Le défi est pur et très brut, plaçant l’Aventure au premier plan, bien avant l’objectif de gagner à tout prix. C’est une course pour « ceux qui osent », comme ce fût le cas pour Sir Robin. Ils navigueront au sextant sur des cartes papier. Sans instruments électroniques ni pilotes automatiques, ils devront déterminer leurs prévisions météo et tenir leur journal de bord, écrit à la main. De temps en temps seulement, ils pourront parler à leurs proches et au monde extérieur lorsque la réception des ondes longues fréquences des radios BLU le permettra.

De nos jours, il est maintenant possible de courir sur un monocoque en solitaire autour du monde en moins de 80 jours, mais les navigateurs engagés dans cette course passeront environ 300 jours en mer sur de petits voiliers, à se défier les uns et les autres. La Golden Globe Race 2018 sera un hommage à la première édition et à son vainqueur, Sir Robin Knox-Johnston.

La Golden Globe Race 2018 sera organisée sous l’égide du Royal Nomuka Yacht Club du Royaume des îles Tonga. Son Altesse Royale, le Prince Héritier Tupouto’a Ulukalala est le Parrain de la Course et prévoit d’assister au départ et à l’arrivée de la Course en Angleterre, à Plymouth.

Les voiliers seront suivis en tout temps par satellite, mais les concurrents ne pourront pas avoir accès à ces informations à moins qu’une urgence ne se présente et qu’ils brisent la boîte scellée qui contient le GPS et le téléphone satellite. Si tel est le cas, il y aura des conséquences. En l’ouvrant, les concurrents ne figureront plus dans le classement de la Golden Globe Race et seront relégué au classement Gipsy Moth comme s’ils avaient fait une escale.

Les navigateurs pré-engagés ont obtenu une INSCRIPTION PROVISOIRE. Lorsqu’ils auront rempli toutes les modalités d’inscription, incluant notamment, l’expérience minimum de navigation requise et la préparation règlementaire du bateau, ils pourront alors valider leur INSCRIPTION OFFICIELLE. Ce n’est qu’après que la certification finale ait été validée, peu de temps avant le départ de la Golden Globe Race, que le Skipper et le bateau deviendront enfin COMPÉTITEUR OFFICIEL. Ce n’est qu’à ce moment là qu’ils seront absolument assurés de prendre le départ pour la Golden Globe Race.

Par ailleurs, trois des cinq invitations Sséciales n’ont pas encore été délivrées, et iront aux marins les plus méritants. La liste d’inscription est limitée à 30 skippers.


Don McIntyre (61 ans) Fondateur de la Course

Don est un navigateur mondial expérimenté et reconnu comme l’un des plus grands explorateurs d’Australie, passionné par toutes les formes d’aventure et source d’inspiration pour les autres. Cette course est née de son désir de recréer l’Âge d’or de la voile en solitaire. Don a terminé en deuxième position de sa catégorie au BOC Challenge de 1990-91, course de voile mondiale autour du globe. En 2012, il a dirigé le Talisker Bounty Boat Challenge au cours du voyage du Bounty, de Tonga au Timor occidental, à bord d’un bateau semblable, et avec des vivres limités comme ceux qui avaient été donnés au Capitaine Bligh 221 ans auparavant.

Pour obtenir des informations au sujet de la Golden Globe Race, visitez le www.goldengloberace.com.