De nouveaux projets pour limiter la propagation des plantes exotiques envahissantes

Roseau commun, crédit photo Shutterstock.
La Fondation de la faune du Québec est fière d’annoncer qu’elle a approuvé la réalisation de 40 nouveaux projets dans le cadre du Programme pour la lutte contre les plantes exotiques envahissantes pour une enveloppe totale de 1 837 086 $. À noter que le financement des projets provient du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les Changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) et une petite partie provient du Fonds des municipalités pour la biodiversité.
Répartis dans onze régions administratives, les projets acceptés permettront, entre autres, de détecter et de caractériser la présence de plantes exotiques envahissantes (PEE) dans des milieux naturels, de réaliser de plans d’interventions pour les éradiquer, ainsi que de contrôler leur propagation et de restaurer des milieux touchés par les PEE. Parmi ces projets, notons celui du Comité zone d’intervention prioritaire (ZIP) des Seigneuries qui souhaite contrôler la propagation du roseau commun sur les îles Bouchard et Ronde afin de préserver leur biodiversité. Notons que l’île Bouchard est reconnue comme étant un écosystème exceptionnel, car elle abrite une population de carmantine d’Amérique, une espèce menacée au Québec.
Notons également le projet du Conseil de gouvernance de l’eau des bassins versants de la rivière Saint-François qui lutte, depuis plus de cinq ans, contre l’envahissement de la Châtaigne d’eau sur la rivière Saint-François et au lac Saint-Pierre. Et, finalement, le projet de la Société d’aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan qui réalisera un guide d’accompagnement afin d’outiller les intervenants présents sur le territoire à l’égard des bonnes pratiques à appliquer lors d’interventions dans ou à proximité des cours d’eau et des milieux humides. Consultez la liste des projets acceptés.
« Ce programme nous permet d’intervenir à différents niveaux pour limiter la propagation des PEE. Tout d’abord, pour limiter l’introduction et la propagation des plantes exotiques envahissantes dans des sites d’intérêt écologique. Puis, pour restaurer des milieux d’intérêt faunique et floristique touchés par ces plantes afin de favoriser le retour d’habitats diversifiés et de leurs fonctions écologiques », mentionne Raphaël Dubé, gestionnaire principal, aménagement et restauration, à la Fondation de la faune du Québec.
Rappelons que le Programme pour la lutte contre les plantes exotiques envahissantes soutient des initiatives visant à limiter l’introduction et la propagation des plantes exotiques envahissantes en favorisant leur gestion durable pour protéger la biodiversité, l’intégrité des habitats fauniques et floristiques ainsi que le maintien ou le retour des fonctions écologiques des milieux naturels.
Source : Fondation de la faune du Québec