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Le gouvernement du Canada prend des mesures pour protéger les espèces aquatiques en péril

Omble à tête plate. Crédit photo : Pêches et Océans Canada.

L’environnement naturel et la faune du Canada sont au cœur de notre identité nationale. La biodiversité est la pierre angulaire de notre mode de vie — la santé de l’environnement naturel soutient notre culture, notre bien-être et notre économie. Malheureusement, certaines espèces de nos eaux, rivières, lacs et estuaires sont en péril et ont besoin de notre aide collective pour assurer leur survie pour les générations futures. Nous devons prendre d’urgence des mesures collectives pour les protéger.

C’est pourquoi le gouvernement du Canada s’est engagé à renverser le déclin de la faune et de la biodiversité du Canada et prend au sérieux la protection des espèces en péril.

Le gouvernement du Canada travaille avec tous les Canadiens pour protéger les espèces en voie de disparition ou menacées et leur habitat en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Aujourd’hui, le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l’honorable Jonathan Wilkinson, a annoncé que le gouvernement du Canada a proposé, conformément aux avis scientifiques, que 32 espèces aquatiques soient ajoutées ou reclassées en vertu de la LEP. Ces espèces comprennent 23 poissons d’eau douce et neuf mollusques.  

De plus, le Ministre a proposé que le requin-taupe bleu, désigné espèce préoccupante par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), soit réexaminé en fonction de renseignements qui n’étaient pas disponibles au moment où le COSEPAC a évalué sa situation.

La situation de plusieurs espèces s’est améliorée et le gouvernement du Canada propose de reclasser ces espèces dans une catégorie à risque moins élevé. Il s’agit du méné camus, du meunier de Salish, du bar rayé (fleuve Saint-Laurent), de la mulette feuille d’érable (rivière Saskatchewan et fleuve Nelson), de la mulette feuille d’érable (Grands Lacs et Haut Saint-Laurent), de la villeuse irisée et de la ligumie pointue. Malheureusement, la situation de plusieurs autres espèces s’est dégradée et d’autres ont été récemment identifiées comme étant en péril.

Le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, ainsi que le ministre de l’Environnement et du Changement climatique tiendront compte des commentaires et de toute information supplémentaire reçue. Les décisions de protéger les espèces en vertu de la LEP sont fondées sur de nombreux facteurs, notamment les évaluations du COSEPAC et d’autres avis scientifiques, les consultations menées auprès des Canadiens, des peuples et collectivités autochtones, et de l’industrie et une évaluation des éventuelles répercussions socio-économiques sur les collectivités.

Feuille d’érable. Crédit photo : Pêches et Océans Canada.

Espèces ajoutées ou reclassées à l’annexe 1 de la LEP 

Poissons

  • Truite arc-en-ciel (rivière Athabaska)  
  • Éperlan arc-en-ciel (population d’individus de grande taille du lac Utopia)
  • Méné miroir
  • Méné des plaines
  • Omble à tête plate (rivière Saskatchewan et fleuve Nelson)
  • Chevalier noir
  • Esturgeon jaune (sud de la baie d’Hudson et baie James)
  • Lamproie argentée (Grands Lacs et haut Saint-Laurent)
  • Omble à tête plate (ouest de l’Arctique)
  • Omble à tête plate (côte sud de la Colombie-Britannique)
  • Bec-de-lièvre
  • Épinoche à trois épines lisse
  • Épinoche à trois épines géante
  • Crapet du Nord (Grands Lacs et haut Saint-Laurent)
  • Bar rayé (fleuve Saint-Laurent)
  • Lépisosté tacheté
  • Petit-bec
  • Méné camus
  • Meunier de Salish
  • Fouille-roche gris (lac Ontario)
  • Fouille-roche gris (lac Érié)
  • Fouille-roche gris (Saint-Laurent)
  • Méné à grandes écailles (Grands Lacs et haut Saint-Laurent)

Mollusques

  • Troncille pied-de-faon
  • Obovarie olivâtre
  • Toxolasme nain
  • Obliquaire à trois cornes
  • Gonidée des Rocheuses
  • Mulette feuille d’érable (rivière Saskatchewan et fleuve Nelson)
  • Mulette feuille d’érable (Grands Lacs et haut Saint-Laurent)
  • Villeuse irisée
  • Ligumie pointue

« La protection des espèces aquatiques est une priorité pour le gouvernement du Canada. Nous prenons des mesures fondées sur des avis scientifiques et sur les préoccupations des collectivités pour protéger les espèces en péril. En travaillant avec les Canadiens, nous pouvons accroître les chances de survie et de rétablissement des espèces en péril, tout en préservant la richesse et la diversité de notre environnement marin. » – Le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l’honorable Jonathan Wilkinson.

Faits en bref

  • Le gouvernement du Canada a adopté la Loi sur les espèces en péril en 2002 afin de fournir un cadre juridique pour la gestion, la protection et le rétablissement des espèces sauvages.

  • La LEP protège actuellement 120 espèces aquatiques.
  • Le COSEPAC est un comité indépendant qui identifie et désigne les espèces en péril. Il est composé de spécialistes de la faune et de scientifiques issus des gouvernements territoriaux, provinciaux et fédéraux, des universités et des organisations non gouvernementales.
  • Une fois qu’une espèce est inscrite sur la liste des espèces menacées ou en voie de disparition en vertu de la Loi sur les espèces en péril, un programme de rétablissement est élaboré, qui sera suivi par un ou par plusieurs plans d’action. Des plans de gestion seront établis pour les espèces préoccupantes.
  • Les espèces proposées pour inscription ou reclassification ont été publiées dans la Partie I de la Gazette du Canada le 23 mars 2019.

Vous pouvez consulter en lien avec ce communiqué de presse :

Source : Pêches et Océans Canada