Québec Yachting

Trois endroits à découvrir pour pratiquer des activités nautiques

Extraits tirés du guide Ulysse Les 150 plus beaux sites de plein air du Québec

Île Grande Basque, Sept-Îles. Crédit photo : Marie-Claude Dubé.

D’innombrables vacanciers amants de la nature envahissent parcs, réserves naturelles et autres lieux de plein air au cours de la belle saison pour apprécier tout ce qu’ils ont à offrir. Ils renouent ainsi avec les joies de la baignade et d’activités nautiques comme le kayak au parc national du Bic et la planche à rame sur la rivière Bonaventure. Ils s’adonnent au canot-camping sur le réservoir du Poisson Blanc ou dans la réserve faunique du Saint-Maurice.

Île Grande Basque, Sept-Îles. Crédit photo : Marie-Claude Dubé.

Sept-Îles, Côte-Nord

L’archipel des Sept Îles

Pour qui?

Pour les amoureux de la faune marine et de sites qui sortent de l’ordinaire.

Pourquoi en été?

Les croisières sont proposées du début juin au début septembre. C’est pendant la saison estivale que l’on peut observer baleines, oiseaux et phoques.

Des activités à ne pas manquer

Les croisières, l’observation de la faune et de la flore, le kayak, la randonnée pédestre et le camping.

Territoire ancestral innu et ancien poste de traite, Sept-Îles fut également fréquenté par les Vikings et les pêcheurs basques. En 1535, Jacques Cartier donna à ce lieu un nom évoquant le magnifique archipel qui y émaille le fleuve. Composé des îles Petite Boule, Grosse Boule, De Quen, Manowin, Corossol, Grande Basque et Petite Basque, l’archipel des Sept Îles révèle des paysages splendides.

Île Grande Basque, Sept-Îles. Crédit photo : Marie-Claude Dubé.

Protégée par ce chapelet d’îles et propice à la pêche, la baie des Sept Îles permet d’observer des phoques et plusieurs espèces d’oiseaux, dont le petit pingouin, l’eider à duvet et le guillemot à miroir aux jolies pattes rouges, ainsi que des baleines, comme le rorqual commun. Avec la grande diversité des espèces qui y nichent, l’île du Corossol constitue d’ailleurs l’une des plus importantes réserves d’oiseaux marins du pays. Des croisières d’exploration de l’archipel en bateau pneumatique d’une durée de 3h permettent d’admirer facilement cette faune impressionnante. Elles comprennent une escale d’une heure sur l’île Grande Basque, où des guides naturalistes passionnés partagent leurs connaissances de la faune et de la flore locales.

Sept-Îles. Crédit photo : JBMFilm.
Crédit photo : Mathieu Dupuis.

Ceux qui souhaitent profiter plus longuement de cette île superbe, où l’on trouve une douzaine de kilomètres de sentiers de randonnée jalonnés de belvédères et six plages invitantes, peuvent s’y rendre à bord d’une navette fluviale depuis Sept-Îles. Grande Basque comporte une vingtaine d’emplacements de camping sauvage et une tente prêt-à-camper pour ceux qui désirent y passer la nuit.

Les kayakistes expérimentés peuvent explorer l’archipel par temps calme, une excursion inoubliable!

Au canot volant. Crédit photo : Joani Hotte-Jean.

Saint-Côme, Lanaudière

La rivière L’Assomption

Pour qui?

Pour les familles, amis ou couples qui souhaitent vivre une journée de plein air à la fois autonome et bien encadrée, alliant superbe randonnée pédestre et descente de rivière accessible à tous.

Pourquoi en été?

L’activité Rando-Canot est proposée en été. Les meilleures conditions sont réunies au début de la saison, lorsque le sentier est sec alors que le niveau d’eau de la rivière demeure élevé.

Des activités à ne pas manquer

La randonnée pédestre, le canot et le kayak.

Au canot volant. Crédit photo : Joani Hotte-Jean.

Tapissée de magnifiques forêts striées de rivières sinueuses, de chutes et de cascades, la Matawinie invite les amoureux du plein air à plonger dans une nature sauvage étonnamment accessible, où ils pourront parcourir un tronçon du Sentier national, puis filer en canot sur les eaux vives de la rivière L’Assomption en admirant les paysages bucoliques qui défilent jusqu’à Saint-Côme.

Au canot volant. Crédit photo : Joani Hotte-Jean.

Organisée par la sympathique entreprise Au Canot Volant, l’activité Rando-Canot permet à ceux qui souhaitent vivre une journée d’aventure bien remplie de combiner randonnée pédestre et descente de rivière. La randonnée de 5 km, de niveau débutant-intermédiaire, parcourt l’étroit sentier Swaggin, l’un des plus beaux tronçons du Sentier national, qui longe entre autres une enfilade de cascades et de chutes, balisé de pittoresques aires de pique-niques sur les rochers plats qui bordent la rivière tumultueuse. Les randonneurs à l’affût auront peut-être la chance d’y observer des animaux au bord du rivage, comme des martres enjouées.

Au canot volant. Crédit photo : Joani Hotte-Jean.

La randonnée se termine au point de mise à l’eau où canots, kayaks et personnel d’Au Canot Volant attendent les participants. La descente d’une superbe section de la rivière L’Assomption qui suit se ponctue de plusieurs rapides de classe I, accessibles aux débutants, qui ajoutent du piquant et une pointe d’adrénaline entre les plans d’eaux calmes qu’enveloppent successivement des paysages sauvages et habités. Cette joyeuse descente convient aux familles.

Au canot volant. Crédit photo : Joani Hotte-Jean.

Bon à savoir

La rivière L’Assomption, nommée Outaragasipi (rivière sinueuse) en langue algonquine et Loigan Sibo (rivière qui montre le chemin) en langue abénakise, prend sa source dans le parc national du Mont-Tremblant. Elle parcourt environ 160 km en méandres jusqu’à son point de confluence avec le fleuve Saint-Laurent, à Repentigny.

Réservoir Kiamika. Crédit photo : Tourisme Laurentides.

Rivière-Rouge, Laurentides

Le parc régional Kiamika

Pour qui?

Pour les familles qui souhaitent passer un séjour de camping en pratiquant des sports nautiques et pour les amateurs de canot-camping désireux de séjourner sur une île intime accessible.

Pourquoi en été?

Pour profiter d’une météo clémente, propice aux excursions nautiques, au camping et à la baignade.

Des activités à ne pas manquer

Le canot, le canot-camping, le kayak, la planche à rame, la baignade, la randonnée pédestre, la pêche, les excursions guidées à bord d’un ponton, l’observation de la faune, le traîneau à chiens et la raquette.

Parc régional Kiamika. Crédit photo : Tourisme Laurentides.

On « monte dans le Nord » depuis des lustres pour se détendre et apprécier la beauté des paysages des Laurentides. Dans la région de Rivière-Rouge, le parc régional Kiamika constitue un véritable paradis que les aventuriers explorent en canot-camping. Sur les eaux aux tons caribéens de son vaste réservoir parsemé d’îles frangées de plages de sable blond et d’une végétation luxuriante, on se croirait dans une contrée exotique, à mille lieues des Hautes-Laurentides!

Aventures Kiamika. Crédit photo : Tourisme Laurentides.

En plus de son immense plan d’eau comptant 40 îles et îlots, ce parc renferme une dizaine de lacs, une réserve de biodiversité qui protège notamment une forêt ancienne et quatre sentiers pédestres.

Bien que les embarcations à moteur soient autorisées y à circuler, les adeptes de plein air paisible peuvent pagayer en toute sérénité dans le secteur nord du parc, moins fréquenté. Une dizaine d’îles comportent des haltes parfaitement aménagées pour pique-niquer et se baigner.

Prêt-à-camper. Crédit photo : Tourisme Laurentides.

Ceux qui privilégient les séjours en toute intimité sur des îles et sites isolés devront ramer davantage, mais le bonheur d’accoster sur sa plage privée, devant un emplacement de camping rustique idyllique qu’ombragent des arbres majestueux, sans voisin à portée de vue, vaut amplement l’effort. Il est même possible de séjourner sur une île en exclusivité! Bien que la puissance du vent puisse rendre le trajet en canot ou en kayak laborieux, le parc encadre bien les plaisanciers et leur propose un service de transport de bagages.

Sur des plages et des presqu’îles accessibles en voiture, d’autres emplacements de camping permettent d’explorer ce territoire à son rythme, en planche à rame, en pédalo et même en ponton.

Le parc régional Kiamika est aussi un excellent site de pêche, réputé pour ses ouananiches bien dodues.

Crédit photo : Tourisme Laurentides.

Bon à savoir

De 1860 à 1962, la rivière Kiamika, qui se déverse dans le réservoir, servait au transport du bois, appelé la drave. Le barrage Kiamika y fut construit en 1954 pour contrôler son débit.

Extraits tirés du guide Ulysse Les 150 plus beaux sites de plein air du Québec, disponible en version papier ou numérique au guidesulysse.com.

Par Julie Brodeur

*Cet article a été publié dans le magazine numérique Été de Québec YachtingAbonnez-vous, c’est gratuit!